La fraîcheur pour tout : la logistique alimentaire pleinement sous le signe de la sécurité alimentaire
La chaîne logistique alimentaire est un système complexe dans lequel la sécurité et l’hygiène sont des facteurs décisifs. Car aussi rapide et efficace que soit le fonctionnement de la chaîne, elle n’a absolument aucune valeur si elle ne garantit pas la fraîcheur et la qualité. Le respect des règles de plus en plus strictes entame toujours plus le budget des producteurs et de leurs partenaires logistiques. Rester à la traîne n’est en effet pas une option.
La température, la lumière et l’humidité forment une Sainte Trinité dans le monde de la logistique alimentaire. Dès que les conditions idéales sont brisées en un endroit quelconque de la chaîne et que la fraîcheur n’est plus garantie à 100 %, des risques susceptibles d’avoir des conséquences désastreuses apparaissent pour le producteur et le vendeur, mais aussi pour la santé publique.
La sécurité du champ à la fourchette
Rien d’étonnant donc à ce que les entreprises logistiques mettent tout en œuvre pour écarter tout risque.
« Tous les entrepôts modernes du secteur alimentaire belge et néerlandais disposent aujourd’hui d’installations de refroidissement et de congélation avancées. »
« Nous voulons en premier lieu proposer une qualité supérieure à tout moment. Mais indépendamment de cette ambition, les contrôles nous obligent à mettre la barre haut. L’AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire) vérifie en permanence l’entièreté de la chaîne, du champ à la fourchette. Le bon fonctionnement et l’entretien de nos installations de refroidissement sont passés au crible en permanence. Nous n’avons donc pas d’autre choix que de faire de l’hygiène et de la sécurité des priorités. »
Écart croissant en matière d’investissement
La surveillance de la température à toutes les étapes de la chaîne logistique est loin de suffire pour satisfaire aux exigences de l’AFSCA. La température doit pouvoir être rectifiée à tout moment, tant dans l’entrepôt que dans le véhicule frigorifique. Pour respecter les règles en vigueur, les entreprises logistiques sont censées apporter des solutions. Cela exige une grande flexibilité et des investissements conséquents, qui ne sont pas possibles partout. Cette transition prend beaucoup de temps, surtout dans les petites entreprises.
« Il est logique que les petites entreprises aient besoin de plus de temps pour franchir le pas. Le risque est de créer un fossé entre les grands acteurs, qui peuvent investir massivement dans les technologies intelligentes, et les petites entreprises au budget limité. »
L’entrepôt devient une armoire de stockage
Il est évident que le secteur de la logistique alimentaire s’est fortement professionnalisé ces dernières années, surtout sur le plan de la capacité de congélation. Les clients de l’horeca fuient même le moindre risque et font confiance à l’expertise d’entreprises spécialisées pour gérer leurs stocks dans des conditions idéales.
« Les entreprises de l’horeca ne disposent pas toutes d’une grande capacité de congélation et considèrent donc nos entrepôts comme leur armoire de stockage. Cette tendance a des répercussions claires sur les activités du commerce de gros. La fréquence de nos livraisons doit s’accroître. Et comme il devient de plus en plus difficile de livrer dans les centres-villes, nos planificateurs font face à un énorme défi ».
Rapport Trend
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