Au rhythme de la cloche
Vous venez d’une famille d’entrepreneurs. Comment s’est déroulée votre enfance ?
À la maison, nous vivions au rythme de la sonnette, car nous habitions au-dessus du magasin de décoration intérieure de mes parents. Ils ont travaillé dur pour en faire un commerce prospère. Quand la sonnette retentissait, nous (mon frère et moi) devions nous occuper. Car chaque client était important. C’est la leçon la plus importante que j’ai reçue de mes parents à l’époque. Sublim Interieur est d’ailleurs toujours en activité dans la Kerkstraat, sous la passion de mon frère qui y travaille toujours avec la même philosophie et le même amour pour les intérieurs.
Comment vous êtes-vous retrouvé chez WDP ?
En fait, je n’avais jamais pensé à travailler dans l’immobilier. Enfant, j’étais convaincu de devenir la 3e génération de commerçants de meubles. Puis je suis allé à l’université et j’ai eu l’opportunité de devenir account manager à la Générale de Banque. Et c’est là que j’ai rencontré la famille De Pauw en 1995.
La logistique, c’est la vie
Cela fait maintenant plus de vingt ans que vous travaillez chez WDP. Qu’est-ce qui vous motive ?
On pourrait croire que nous nous contentons de construire et de louer des entrepôts, mais cela va beaucoup plus loin, selon moi. Le fromage sur votre sandwich, le médicament que vous allez vite chercher à la pharmacie, le colis que vous commandez le soir et qui est livré à votre porte le lendemain… Les gens n’y pensent pas vraiment, voire pas du tout, mais la logistique, c’est la vie. C’est le cœur de chaque entreprise !
Des entrepôts intelligents
Quelle est la stratégie de WDP pour faire la différence ?
Nous ne parlons pas de « locataires », mais bien de clients ; de personnes confrontées à des problèmes de logistique, que nous nous employons à résoudre. C’est pourquoi nous ne construisons pas de boîtes vides, mais bien des « entrepôts intelligents », au sein desquels l’automatisation permet de réduire le stress et les erreurs. Pour un magasinier, la différence peut se situer entre parcourir 17 kilomètres par jour, ou simplement se rendre à la machine à café de temps en temps.
Quel est le moment dont vous êtes le plus fier en tant que CEO ?
C’était sans aucun doute en 2017, quand nous avons décroché le titre d’« Entreprise de l’année ». Un moment très important pour notre équipe, car ce fut la confirmation que nous ne sommes pas un fonds immobilier. Nous sommes une entreprise qui fait la différence pour les gens à bien des égards, qu’il s’agisse des travailleurs dans les entrepôts, des chauffeurs assurant le transport ou des consommateurs au bout de la chaîne logistique. Mais je suis également très fier de nos réalisations pour Barry Callebaut et stow Robotics, car ces bâtiments se trouvent à Lokeren et créer la prospérité pour Lokeren et tous ses habitants.
Lokeren dans le coeur
Vous avez été nominé pour le titre de « Meest Verdienstelijke Lokeraar van het Jaar » (Le Lokerois le plus méritant de l’année). Quel sentiment cela vous procure-t-il ?
C’est un sentiment fantastique, car mon cœur est à Lokeren. Mes parents sont venus vivre ici quand j’avais six mois, je suis allé à l’école à Sint-Lodewijk jusqu’à l’âge de dix-huit ans, le week-end j’aime faire de longues promenades le long de la Durme avec ma femme et mon chien…